Première étape: Le chemin des chèvres
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Première étape: Le chemin des chèvres
Plusieurs chemins vous permettent d'approcher du puy du haut duquel vous êtes sûrement déjà repéré. Il domine plusieurs vallées, mais arrivé à mi-hauteur, il ne reste qu'une voie. En insistant un peu, vous pouvez voir des palants dépassant de la falaise d'où pendent de longues cordes servant au ravitaillement.
Les chevaux renaclent à s'avancer sur la périlleuse rocaille, cédant le pas aux modestes mules, pour une fois. Vous pouvez aussi venir à pied si votre santé vous en laisse le loisir.
Les chevaux renaclent à s'avancer sur la périlleuse rocaille, cédant le pas aux modestes mules, pour une fois. Vous pouvez aussi venir à pied si votre santé vous en laisse le loisir.
Re: Première étape: Le chemin des chèvres
Naho dessida de faire de la marche a pied en montagne quelques jours pour prendre le grand air et oublier tout ses problemes que donne la vie alors elle fit son paquetage, le pris et se mise en route. Enfin arriver devant la magnifique montagne qu'elle voyait devant elle, la rousse s'empressa de commencer son perilleut voyage quand soudain elle arriva devant plusieurs chemain qui mene tous au puy, un a gauche, un autre a droite et un troisieme a droite alors pour departager elle prit celui du milieu par la suite elle se dit *sacrée departagement*, tout en marchand elle decouvra le beau paysage qui ce presenter a elle, tout au long du chemain elle prit des chemains differents, un coup au milieu, puis a droite , puis a gauche et encore au milieu quand tout d'un coup a elle se redit compte qu'elle etait a mi hauteur c'est a ce moment là qu'elle tomba cette fois ci que sur un seul chemain, une ligne droite qui ce courba au fure et mesure que l'on avancer, c'est un peu plus loin que la rousse vit un enorme rocher où elle aurait pus se reposer quelques minutes, alors elle se dirigea dans ça direction pour s'installer doucement et se detandre quelque peu, elle ouvrie son paquetage qu'elle avait poser pres d'elle et commença a fouiller puis sortie des provisions pour remplir son estomac et de l'eau fraiche pour ce desaltere le gosier, une heure apres elle remballa tout dans son paquetage et repris sa route, c'est plus loin que la rousse apperçus des passant avec des cordes alors elle leur fit signe et continua sa route avec courage et patience...
Nahona- Sympathisant
- Messages : 3
Date d'inscription : 17/06/2009
Re: Première étape: Le chemin des chèvres
Un crieur peu discret rapporta les paroles de Maître Gonzo, juriste et vieux complice d'Armanté...
Ceci se passait au sein de la communauté réformée des royaumes en réponse au courageux Zaratoustra qui vantait les mérites de la déreglementation pour leur apprendre à ces villageois à pas se prendre en main.C'était un peu le cri du coeur du coup. La biliothèque dont il est mention est celle du valeureux Valdoise.Vraiment pas discret ce crieur...
(pour la petite histoire je vous renvoie au conte de zarathoustra sur les ours roses et la maladie qui en découle, où il est mention des vikings...)
--Maitre_Gonzo a écrit:Maître Gonzo, venu aider un certain bibliothécaire fribourgeois avait bu un coup de trop et par le plus grand des hasard était venu ce perdre dans le flot de parole.
Hihi
Il s'avança, chancelant et ne tenant que très mal sa langue (l'imbécile, l'imbécile!) enchaina ainsi:
Mais ce que vos beaux helvètes vivent avec passion, les pays de tradition féodale le vivent comme vous dites comme des cités de nourrissons.
Pourtant dans les villes franches de France, de l'Empire et de beaucoup d'autres Etats, il n'y a que des hommes libres, qui en effet s'en remettent à leurs politiciens, sans pour autant les écouter, les poussant ainsi à gérer les marchés comme on gère les biberons d'un nourrisson.
Mais je corresponds depuis quelques temps avec mon ami Armanté qui creuse une autre voie que la votre. Grâce aux travaux d'éminents personnages du royaume de France il a pu retrouver la piste d'anciens mode de gestion où la collectivité réagit comme un seul homme quand il y a nécessité (quand les vikings débarquent par exemple, mais on dirait que ce temps là est bien révolu ) laissant la liberté comme guide le reste du temps, les politiciens n'ayant plus alors qu'un role de coordinateur des marchands ambulants et de vigie, chacun connaissant sa place et les procédures.
En son temps la LYS militait pour apprendre aux nourrissons à se nourrir. Ce qui est révoltant c'est qu'on n'ait jamais pensé que les hommes libres ne le sont que s'ils connaissent leur place. C'est pourtant ainsi depuis toujours. C'est ainsi que fonctionne la noblesse, l'Eglise, les églises héhé..
Maître Gonzo rebut un coup de la gourde qu'il tenait et se torcha dans un fouilli de manche et de barbe sales...
Alors maintenant, le tribun, ça va de soit, c'est In Gratibus...Dans les terres non républicaines, à moins d'un sursaut d'une ampleur similaire, il n'y a rien à espérer si ce n'est que tout le monde s'helvétise...déjà en Normandie il y a quelque chose de ce goût...
Armanté il parle de communaucratie, la dictature de la communauté villageoise avec sale caractère envers les intrus en lieu et place de père politicien sanctionneur et de flou généré par le volontariat à tout vent.
Tout se vend. Vous voulez entreprendre quelque chose? vous devez convaincre...Il y a tellement de choses à l'abandon dans nos villages. Il suffirait d'en resencer cinq ou six et de les attribuer Res Parendé à des groupes de villageois, menés par des anciens garant des habitudes du village, d'incorporer au fur et à mesure les nouveaux à ces groupes, compromis entre la detestable habitude de choisir sa propre route et celui de savoir se mobiliser.
Maître Gonzo cracha par terre.
Moi je pourrais pas vivre en Suisse.
Ceci se passait au sein de la communauté réformée des royaumes en réponse au courageux Zaratoustra qui vantait les mérites de la déreglementation pour leur apprendre à ces villageois à pas se prendre en main.C'était un peu le cri du coeur du coup. La biliothèque dont il est mention est celle du valeureux Valdoise.Vraiment pas discret ce crieur...
(pour la petite histoire je vous renvoie au conte de zarathoustra sur les ours roses et la maladie qui en découle, où il est mention des vikings...)
Re: Première étape: Le chemin des chèvres
De passage en Provence, Alfred avait eu vent d'un groupe d'individus oeuvrant pour le bien de la communauté, en dehors des sentiers battus. On lui avait donné un plan, dans une taverne à Aix, et c'est d'un pas agile qu'il grimpa le chemin escarpé jusqu'au Roc. Il aperçu au dessus de lui des signes d'activités, aussi préféra-t-il s'annoncer:
Bonjour, je me fais nommer Alfred Korzybski. Je viens ici en curieux et en ami. Je ne suis pas armé, mais mon visage est grimé. Je vous en donnerai les raisons si vous m'en donnez l'occasion.
Bonjour, je me fais nommer Alfred Korzybski. Je viens ici en curieux et en ami. Je ne suis pas armé, mais mon visage est grimé. Je vous en donnerai les raisons si vous m'en donnez l'occasion.
Korzybski- Savant communaucrate
- Messages : 65
Date d'inscription : 26/06/2009
Localisation : ici et là...
Re: Première étape: Le chemin des chèvres
Le garde le plus proche continua de manger indiquant du pouce qu'il pouvait entrer. Il avait une façon narquoise de mâcher, pouvait-on noter.
Re: Première étape: Le chemin des chèvres
Fernal sortait des limbes. Il lui semblait avoir vécu cent sept ans, tant son rêve puéril et oiseux l'avait épuisé et vidé de ses forces. Il avait la curieuse sensation d'avoir voyagé dans son sommeil -projection astrale ou bien téléportation occulte méta-dimensionnelle ?- car il ne reconnaissait pas les contrées Aixoises qui l'avaient vu s'endormir tantôt après lecture de la mystérieuse missive d'Armanté.
La forêt s'était singulièrement éclaircie, et pinèdes et garrigues provençales avaient cédé le pas aux hautes et massives falaises des contreforts alpins, ponctuellement illuminées par le vert du genévrier nain du printemps ou le rose automnal des bruyères, enveloppées par un calme attentif, par une quiétude toute spirituelle que seuls quelques râles étouffés, quelques plaintes de biquettes donnant l'écho aux vents, entrecoupaient dans le lointain, deça delà, dans l'éblouissant enchevêtrement des rochers comme une muraille infranchissable protégeant le repère secret des communaucrates. Il fallut à l'alchimiste la mesure d'un long sablier pour dissiper les désagréables effets de l'ankylose qui paralysait ses petits membres courbaturés.
Comme tout naturellement il se demandait ce que diantre il pouvait bien faire là, les effluves odorantes et musquées d'un animal qui lui était familier lui chatouillèrent malencontreusement le nez : un bouc, évidemment !
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Fernal ne tenait pas la bête à cornes en odeur de sainteté. Car il ne se souvenait que trop bien de la sournoiserie de Léonard, le bouc de sa tante Zouba, une espèce de bouc vicieux et malpoli avec lequel elle se rendait au Sabbat tous les samedis de pleine lune à minuit, dans la cauchemardesque forêt du val de Lucerne, à califourchon sur ce petit démon. En effet, comment oublier cet après-midi où, alors qu'il faisait la sieste tout près du massif de belladones -dont Zouba usait généreusement dans la composition de ses philtres démoniaques, l'autre avait entrepris de lui brouter sa première barbe et y était presque parvenu ? Cet incident diplomatique avait d'ailleurs provoqué une brouille familiale, et Fernal n'avait plus jamais remis les pieds chez Zouba.
Suite de quoi Fernal s'était converti à l'aristotélicisme parce que; disait-il, les chèvres de la Sainte Inquisition avaient au moins la courtoisie de ne vous lécher que les pieds arrosés d'eau salée par le bourreau et on s'en tenait là. Car elles ne prenaient jamais d'initiative...
Or donc le cousin provençal de Léonard le fixait d'un air au moins aussi mauvais que celui qui émanait de sa toison, et Fernal lui aurait probablement fait un sort -vu le peu de sympathie qu'il portait à l'engeance, s'il ne s'était douté que la bête qui lui barrait le chemin n'appartenait à ceux qui l'avaient invité en ces lieux. La meilleure solution pour ne froisser personne consistait donc à ne pas bouger et à appeler à l'aide. Ce qu'il fit, bien fort, aidé par l'écho:
- Mais ! Mais ! Mais ! Mais ! Mais...
La forêt s'était singulièrement éclaircie, et pinèdes et garrigues provençales avaient cédé le pas aux hautes et massives falaises des contreforts alpins, ponctuellement illuminées par le vert du genévrier nain du printemps ou le rose automnal des bruyères, enveloppées par un calme attentif, par une quiétude toute spirituelle que seuls quelques râles étouffés, quelques plaintes de biquettes donnant l'écho aux vents, entrecoupaient dans le lointain, deça delà, dans l'éblouissant enchevêtrement des rochers comme une muraille infranchissable protégeant le repère secret des communaucrates. Il fallut à l'alchimiste la mesure d'un long sablier pour dissiper les désagréables effets de l'ankylose qui paralysait ses petits membres courbaturés.
Comme tout naturellement il se demandait ce que diantre il pouvait bien faire là, les effluves odorantes et musquées d'un animal qui lui était familier lui chatouillèrent malencontreusement le nez : un bouc, évidemment !
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Fernal ne tenait pas la bête à cornes en odeur de sainteté. Car il ne se souvenait que trop bien de la sournoiserie de Léonard, le bouc de sa tante Zouba, une espèce de bouc vicieux et malpoli avec lequel elle se rendait au Sabbat tous les samedis de pleine lune à minuit, dans la cauchemardesque forêt du val de Lucerne, à califourchon sur ce petit démon. En effet, comment oublier cet après-midi où, alors qu'il faisait la sieste tout près du massif de belladones -dont Zouba usait généreusement dans la composition de ses philtres démoniaques, l'autre avait entrepris de lui brouter sa première barbe et y était presque parvenu ? Cet incident diplomatique avait d'ailleurs provoqué une brouille familiale, et Fernal n'avait plus jamais remis les pieds chez Zouba.
Suite de quoi Fernal s'était converti à l'aristotélicisme parce que; disait-il, les chèvres de la Sainte Inquisition avaient au moins la courtoisie de ne vous lécher que les pieds arrosés d'eau salée par le bourreau et on s'en tenait là. Car elles ne prenaient jamais d'initiative...
Or donc le cousin provençal de Léonard le fixait d'un air au moins aussi mauvais que celui qui émanait de sa toison, et Fernal lui aurait probablement fait un sort -vu le peu de sympathie qu'il portait à l'engeance, s'il ne s'était douté que la bête qui lui barrait le chemin n'appartenait à ceux qui l'avaient invité en ces lieux. La meilleure solution pour ne froisser personne consistait donc à ne pas bouger et à appeler à l'aide. Ce qu'il fit, bien fort, aidé par l'écho:
- Mais ! Mais ! Mais ! Mais ! Mais...
Fernal- Sympathisant
- Messages : 4
Date d'inscription : 27/06/2009
Localisation : Aix
Re: Première étape: Le chemin des chèvres
A échos, échos et demi, la montagne ne renvoie pas que les vent et l'on put percevoir des:
Bili bili biliiiiiiiii bili bili biliiiiiiii!
Suivit du rire gras des imitateurs de bergers, en arme, surveillant la scène...L'un sortit sa salade de derrière un rocher et ramena sa fraise pour assaisonner le bouc de quelques caillasses précisément lancées. Le bouc qui n'avait que brièvement tourné la tête aux premiers appels fit encore un peu le fier avant de s'éloigner, en plusieurs fois, par un improbable chemin imperceptible l'instant d'avant.
Venez voyageur, venez. La route est sûre, on a l'habitude avec les érudits.
Quelques rires alentours.
On doit garder la passe, mais à moins que vous ne soyez de la même espèce que votre caprin d'ami, vous ne pourrez pas vous tromper.
Le pouce indiquant la suite. Disparition de la salade(le casque, hein) derrière un rocher.
Bili bili biliiiiiiiii bili bili biliiiiiiii!
Suivit du rire gras des imitateurs de bergers, en arme, surveillant la scène...L'un sortit sa salade de derrière un rocher et ramena sa fraise pour assaisonner le bouc de quelques caillasses précisément lancées. Le bouc qui n'avait que brièvement tourné la tête aux premiers appels fit encore un peu le fier avant de s'éloigner, en plusieurs fois, par un improbable chemin imperceptible l'instant d'avant.
Venez voyageur, venez. La route est sûre, on a l'habitude avec les érudits.
Quelques rires alentours.
On doit garder la passe, mais à moins que vous ne soyez de la même espèce que votre caprin d'ami, vous ne pourrez pas vous tromper.
Le pouce indiquant la suite. Disparition de la salade(le casque, hein) derrière un rocher.
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